Léotiste ∞ Une découverte surprenante.

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Une découverte surprenante

Léon-Angel & Tristan-Baptiste

« Hey mec ! T'as vu le geek là-bas ? » Tristan regarda l'endroit où lui indiquaient son ami et un sourire moqueur pris place sur ses lèvres. Un mécheux à l'allure beaucoup trop intello pour le blond se dirigea vers eux, un sac bandoulière déposé sur son épaule. Ce dernier avait l'air coincé du cul et Tristan s'étaient toujours fait un malin plaisir à embarrasser les gens de son genre. Il ne savait pas pourquoi, mais il s'amusait au dépens des autres. Le malheur des autres a toujours fait son bonheur. Malgré, son visage d'ange, Tristan était un vrai petit Diable sur patte. Toujours là, où il ne fallait pas, toujours près à faire vivre un réel calvaire à tous ceux qui se trouvait sur son chemin. Le Canadien se retourna vers ses amis et s'aperçut que ces derniers se dirigeaient d'un pas rapide vers le mécheux. Il secoua la tête exaspérer d'un comportement de ses potes en souriant bêtement. Ils ne l'avaient même pas attendu pour comment le petit jeu qu'ils aimaient tant depuis maintenant un an. C'est-à-dire, jouer au yo-yo avec l'intello de service. Ils le poussaient de tout bord tout coté. Fidèle à lui-même, Tristan se marrait bien en voyant le spectacle se dérouler devant ses yeux. Le mécheux n'avait pourtant pas l'air de s'y plaire. Ce n'est pas étonnant, qui aimerait se faire trimbaler par des armoires à glace à ses dépens ? Une poussée un peu trop forte fit renverser tout le contenu du sac du châtain mécheux parterre. Tristan ayant lui aussi envie de mener au désespoir leur souffre-douleur du jour, se déplaça vers lui et prit un cahier au hasard dans ses mains. Celui-ci avait l'air d'être un cahier à dessin. Une mine d'or pour le blond qui pourrait probablement s'en service pour faire chier l'intello. Il ouvrit le calepin et s'ennuyait déjà, rien de bel et bien intéressant en vue. Il dessinait bien, réellement bien, mais rien de bien extravagant pour le faire mettre dans l'embarras, jusqu'à temps qu'il feuillette un peu plus et tomba sur un dessin de lui. De lui ? C'était quoi le bordel ? Il tourna la page et un autre dessin le représentant. Tristan leva les yeux vers le mécheux. Ceux-ci étaient ronds, il ne savait pas trop quoi penser. « Les mecs, c'est bon arrêter. Laissez-moi le, je veux m'amuser également. Vous pouvez disposer, j'ai à parler au geek. » Sans aucune protestation, les quatre acolytes du blond, s'en allèrent tout fringuant, cherchant probablement leur prochaine cible. « Tu peux m'expliquer qu'est-ce que c'est ça ? Qu'est-ce que je fous dans ton cahier ? » Lui demanda le blond en pointant le dessin en question pour ensuite tourner les pages, montrant tous les dessins de lui. « Et ne me dit pas que ce n'est pas moi, c'est beaucoup trop ressemblant. » Il scruta l'homme en avant de lui de la tête aux pieds. Il ne l'avait jamais vue auparavant, comment avait-il pu lui, le connaitre ?

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Encore une journée désastreuse. Une journée où mon cœur ne cesserait de battre à chaque pas dans ce couloir. J'étais la cible préférée des brutes de cette faculté. En effet, les brutes sont en quelques sortes des garçons de mon âge, sans neurones quelconques, attirés par la violence et le pouvoir. Ils apprécient fortement montrer leurs forces aux yeux du monde entier en torturant les personnes de mon espèce. Cette espèce fortement portée disparue est caractérisée en quelque sorte par la discrétion, la différence, la rêverie et le manque totale de confiance. C'était moi en quelques mots. Mon sac en bandoulière accroché à mon épaule tapait contre mes hanches comme-ci c'était les derniers coups de tambour qui annonçait la fin. Lorsqu'ils s’avancèrent vers moi, je savais que me débattre ne servirait strictement à rien vu le peu de force dans mes bras. Je les laissèrent me bousculer avec force contre les casiers. Mon sac s’effondra sur le sol avec tout son contenu. Je posais mes mains sur mon estomac pour reprendre un peu de souffle vue la violence du choc. "Les mecs, c'est bon arrêter. Laissez-moi le, je veux m'amuser également. Vous pouvez disposer, j'ai à parler au geek." Je ravalais instinctivement ma salive en relevant les yeux sur lui. J'aurais reconnu cette voix entre mille. Tristan. Pourquoi avait-il besoin de jouer le tortionnaire avec un visage aussi angélique que le sien ? Une vrai torture depuis que ce type avait foutu les pieds chez moi autrefois. Malheureusement, il semblait aussi peu doté de neurone vu la facilité à laquelle il m'avait oublié. Si il souhaitait frappé qu'il le fasse au lieu de me torturer ainsi sous ce silence plus que pesant. "Tu peux m'expliquer qu'est-ce que c'est ça ? Qu'est-ce que je fous dans ton cahier ?" Paniqué par ses paroles, je me jetais aussitôt sur mon sac à la recherche de mon cahier de croquis. Disparu. Les yeux rivés sur le sol je guettais un bloc de papier avec une couverture proche du mauve. Je fus pris immédiatement d'angoisse lorsque mon cahier s'était retrouvé dans ses mains.Qu'avais-je bien pu faire de si monstrueux pour mériter un châtiment pareil ? "Et ne me dit pas que ce n'est pas moi, c'est beaucoup trop ressemblant." Je me relevais difficilement du sol, ramassant au fur et à mesure mes affaires. Je préparais mentalement l'excuse bidon qui allait peut-être me sauver la vie. "Je m’exerce à dessiner des visages. C'est juste un hasard. Ne croit pas que tu es parfait." Je repris mon cahier de sa main frôlant ses doigts par mégarde. Je ne savais pas si c'était l'air qui était électrique entre nous, mais il m'a semblé sentir un vague coup d'électricité dans tout mon corps. Comme-ci une décharge électrique m'avait secoué. Je quittais déjà les lieux précipitamment échappant à son regard azur suspicieux.

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Tristan observait le jeune homme en face de lui se relever, il avait l'air paniquer lorsqu'il avait entendu le Canadien lui demander ce qu'il fît avec tous ces croquis de lui dans son calepin. Le blond ne put s'empêcher de rigoler à l'entente des mots du bouclé. Pourquoi tout le monde lui mentait ici ? Les gens le prenaient pour un imbécile parce qu'il s'était teint en blond ou quoi ? Il n'était pas dupe, certes, il ne comprenait pas le pourquoi qu'il l'avait dessiné, mais il ne demandait que ça comprendre. " Du hasard hein ? C'est également du hasard qu'il y aille plus d'un dessin de moi ? " Ses excuses à la con, il pouvait bien les garder. Il voulait de vraies réponses. Il le trouvait lâche de ne pas avoir l'assurance de lui révéler et Tristan n'avait pas dit son dernier mot. Il était hors de question qu'il laisse partir son souffre-douleur sans tout savoir. C'est pour cette raison que lorsque ce dernier essaya de prendre la suite, il lui prit le poignet en main et le ramena vers lui. " Tu comptes aller où comme ça ? Je n'en ai pas terminé avec toi. " Il s'approcha de lui, le forçant à reculer jusqu'à ce que le jeune homme soit pris entre le mûr de l'établissement et Tristan, le coinçant sans la moindre issue. Il n'avait aucunement l'intention de lui faire subir une humiliation ou encore le ravager de coup. Étant une personne aucunement violente, tout ce qu'il voulait était de s'amuser avec lui. Le provoquer jusqu'à temps qu'il avoue tout. Le Canadien déposa ses mains sur le mûr de chaque côté du garçon et s'approcha prêt de lui, peut-être trop près pour le boucler. " Je t'excite hein ? Avoue que tu rêves de me voir te sucer sans pudeur. C'est dommage pour toi, je ne joue pas dans ton camp. " Il lâcha son appui d'une main et déposa l'un de ses doigts sous le menton du châtain et commença à le mouvoir descendant le long de son torse après avoir frôler sa pomme d'Adam. Il voulait avoir une réaction et allait l'avoir, il se le promettait. Peut-importe ce qu'il pourrait dire ou faire. " Alors, je répète ma question mon joli... Qu'est-ce que je fais dans ton cahier ? " Cette fois-ci, son intonation de voix était plus brutale, plus brusque. Il commençait déjà à perdre patience. Lui-même n'aurait probablement eu aucune gêne à dire la vérité, alors il ne voyait pas du tout ce qui pouvait l'empêcher d'être franc. Pourtant, c'était si simple de répondre. Ensuite, il pourrait le laisser partir ou peut-être pas. Il voyait que son vis-à-vis avec peur de lui. Avait-il entendu parler de sa réputation ? Pourtant, il n'avait jamais fait de mal à quiconque, ce n'était pas lui, mais bel et bien, ses amis qui s'occupaient de ce léger détail.

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"Du hasard hein ? C'est également du hasard qu'il y aille plus d'un dessin de moi ?" L'ignoré avait été l'une des meilleure chose que je pouvais faire. Il n'aurait jamais dû tomber sur ce carnet encore moins sur mes dessins. J’espérais au plus profond de moi qu'il venait d'oublier tout ceci. Je serrais fortement contre moi mon cahier secret avant de l'enfouir rapidement dans mon sac et de fuir ce couloir damné. J'étais bien trop insouciant, crédule tout n'était pas aussi simple que je le croyais. "Tu comptes aller où comme ça ? Je n'en ai pas terminé avec toi." Je ne pouvais pas lui résister bien longtemps avec autant force dans les poignets. Je me retrouvais collé au mur, sans aucune forme de résistance, plutôt tétanisé à vrai dire. Il était bien trop proche de moi, je pouvais sentir son souffle percuté mes lèvres. Et je n'aimais pas ça du tout. J'aurais tellement voulu être un mec courageux et le repousser sur le champs mais j'étais hélas tout le contraire de ces types baraqués qui traînaient sur le campus. Je voulais me faire le plus discret possible mais c'était bel et bien raté. Je préfère ignorer toutes ses sensations qui me brûlent la peau car je n'ai jamais ressentis cela auparavant. Je trouvais comme affaiblie, désarçonné une nouvelle fois par Tristan. "Je t'excite hein ? Avoue que tu rêves de me voir te sucer sans pudeur. C'est dommage pour toi, je ne joue pas dans ton camp." Alors que je désirais fermer les yeux pour faire disparaître cette image de lui trop proche de mon corps, je me retrouvais alors horrifié par ses propos. Je n'arrivais même plus à coordonner mes pensées. Ma bouche était tellement pâteuse, paralysée qu'aucun mots de sortaient. "Je...Je...Quoi ?" Impossible d'en dire davantage surtout quand ses doigts se baladèrent sur ma peau brûlante. "Arrête." lui adressais-je d'une voix étouffée par la peur de l'inconnu. Il s'amusait une nouvelle fois à me tourmenter, à me faire mal. "Alors, je répète ma question mon joli... Qu'est-ce que je fais dans ton cahier ?" Je soupirais. Tout n'était qu'un jeu pour lui. Je laissais mon corps glisser le long du mur avant de lui répondre avec indifférence. "Rien, j'aime dessiner c'est tout. Il se trouve que....tu...tu te trouvais sur mon chemin ce jour là." Encore une connerie, mais je voulais tellement qu'il me foute la paix. Que je puisse enfin rentrer chez moi et me rouler en boule sous la couette.

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Des étincelles dans les yeux, Tristan se faisait un méchant plaisir à torturer à sa façon le pauvre bouclé qui avait été au mauvais endroit au mauvais moment. Pourtant, il ne lui avait rien fait, seulement quelques dessins de lui se retrouvait dans son calepin. Rien de bien méchant. C'était même plutôt honorable et gratifiant de servir de modèle pour une personne qu'on ne connait pas. Mais pour Tristan, c'était une toute autre histoire. Il voulait comprendre et ça ne lui dérangeait pas pour tout l'or du monde d'embêter le châtain qui lui n'avait rien demandé. Toute sorte de questions lui passait par la tête. Il n'avait jamais vu le jeune homme de sa vie, alors comment diable est-ce possible qu'il l'a dessiné aussi clairement. Si cela avait été des caricatures, il n'aurait probablement rien dit et laisser ses amis brutaliser ce phénomène de foire, mais ce n'était pas le cas. Il pouvait bien se compter chanceux le petit parce que ce n'était pas certain que ses acolytes auraient été aussi sympas encore longtemps. En quelque sorte, Tristan l'avait sauvé d'entre des mauvaises mains. À vrai dire, il n'était pas aussi chanceux que ça, puisque se faire bombarder de question n'est tout de même pas douloureux, mais ô combien agaçant. Tristan le voyait bien, il m'était mal à l'aise le jeune homme et c'est pour cette raison qu'il continuait à jouer avec lui et cela peut importe la manière dont il s'y prenait. Ce qui agaçait au plus haut point le Canadien, c'est que l'autre ne parlait pas. Jusqu'au moment où il lui fit une remarque sur sa supposée orientation sexuelle. Il avait aucune idée de quel côté, il était, mais cela l'avait fait en quelque sorte réagir. Un grand sourire prit place lorsque le mécheux, pris la parole pour qu'il arrête ses gestes. Pour seules réponses, il lui fit un signe de la tête continuant à sourire comme un con. C'est ce qu'il était en quelque sorte un con. Il aurait très bien pu le laisser partir et passer à autre chose, mais non, beaucoup trop orgueilleux pour ça. " Je me trouvais donc sur ton chemin cette journée-là, et pourquoi sur tes dessins, j'ai un différent T-shirt ? Il ne me semble pas que je change d'habit plusieurs fois par jour. Un autre argument à me dire ou préfères-tu une fois pour toutes me dire la vérité ? Alors beau gosse ? J'attends toujours. " Ça se voyait qu'il ne voulait pas répondre et de plus en plus, Tristan se demandait tout simplement si le jeune homme n'avait pas un œil sur lui. Ça changerait l'adonne. Quoi que malfaisant mais touchant. Ses nerfs commençaient tranquillement à le lâcher. Il devait avoir des réponses rapidement parce que Tristan avait plus d'un tour dans son sac pour le faire avouer. Et ce n'était pas que des paroles. Il n'hésiterait pas à devenir plus intime. " Au fait, c'est quoi ton joli petit nom ? " On sait jamais, s'il réussissait à le mettre à l'aise, peut-être que ça serait un peu plus facile pour lui. Certes, ce n'était pas très bien parti, mais Tristan était très imprévisible quand il le voulait.

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Je détestais ce type. Enfin, c'est ce j'essayais de faire croire à mon subconscient mais également à toutes ces émotions vivaces qui se bousculaient à travers tout mon corps. Frayeur, excitation, envie, angoisse, abandon, fuir. Ces mots définissaient à la perfection dans l'état auquel je me trouvait actuellement. Totalement bouleversé par sa présence. Il fallait que je cesse à tout prix d'être constamment anéantis par les émotions. Il lisait à travers moi. D'ailleurs, il avait toujours su faire cela, même lorsque nous étions adolescent. Comment pouvait-il être aussi décontracté, peu pudique et d'un manque de civisme outrageant. Qu'avait-il de si attrayant, de particulier que les autres n'avaient guère ? Son audace sans doute. Mais également la lueur maligne qui se reflétait dans ses yeux à chaque fois qu'une bêtise sortait de sa bouche. "Je me trouvais donc sur ton chemin cette journée-là, et pourquoi sur tes dessins, j'ai un différent T-shirt ? Il ne me semble pas que je change d'habit plusieurs fois par jour. Un autre argument à me dire ou préfères-tu une fois pour toutes me dire la vérité ? Alors beau gosse ? J'attends toujours." Définitivement rusé et déstabilisant. Je réfléchissais aux mots que je pourrais lui adresser. J'aurais tellement voulu me sortir de ce piège mais comme le disait si souvent ma grand-mère, le mensonge entraîne un autre mensonge. C'est un engrenage sans fin. "Je...Je...je te trouve beau." Ceci allait causer ma perdre. C'était définitif. J'étais complètement con. Un con sincère qui se laissait amadouer par les jolies prunelles bleutées de son interlocuteur. Une chose était sûre, il n'allait sans doute me persécuter longtemps après une réponse comme celle-ci. Il fallait fuir à toutes jambes ce couloir. Seulement, mes mots allaient rester sans doute à jamais graver dans sa mémoire. Peut-être que le lendemain matin, je serais insulté de tous noms, tapette, homo, tantouze, tarlouze. Ce qui était sans doute à demi-vrai. Du moins, mon orientation sexuelle était toujours indécise. J'avais tout de même le droit de trouver un homme beau ? Où était le mal dans tout cela ? "Au fait, c'est quoi ton joli petit nom ?" Soupirant, je lui répondis d'une voix éraillée, hésitante. "Léon." Je n'avais nullement le besoin de lui demander son prénom. Tristan. Je ne l'avais guère oublié contrairement à lui. Cette fois-ci, je crus bon de filer car il n'y avait plus de raison que ce demi-démon ne daigne s'intéresser à ma personne. "Je...j'dois y aller." Si, il pouvait se dégager de mon chemin cela serait tellement plus facile.

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Est-ce si compliquer répondre à une simple question ? Il faut croire que ça l'était pour le mécheux puisqu'il n'avait pas l'air apte à le faire. Tristan fronça les sourcils devant la tête que son vis-à-vis tirait. Pourquoi ce dernier paraissait-il si mal ? Bon, c'est vrai que le blond n'était pas très sympathique et courtois en sa présence, pas très agréable et qu'il ne savait pas comment le brun réagissait en compagnie des autres, mais quand même. Là, c'était limite s'il ne se pissait pas dessus. Avec une mine d'incompréhension, il lui prit le menton par la main et remonta le visage du garçon pour qu'il le regarde. Sans aucun mot, il le fixait dans les yeux attendant des explications. Celle-ci arriva quelque seconde plus tard après que le mécheux paraissait essayer de trouver ses mots. Tristan était très envieux et pressé de connaitre la vérité de tout ce stratagème. " Et bien voilà, tu vois ce n'était pas si difficile à dire " Dit-il en souriant. Son sourire disparu très rapidement, repensant au parole dites par son vis-à-vis . " Han ! Attends une minute, qu'est-ce que tu viens de raconter là ? " Il essayait de paraître serein et ne pas se moquer de son interlocuteur, mais se fut assez difficile. Il se contenu tout de même assez bien, mais il ne put s'empêcher de lui lancer un regard pervers. Pourquoi, plus le mécheux parlait, plus il lui faisait rappeler quelqu'un ? S'il l'avait déjà vue quelque part, il ne l'aurait sans doute pas oublier, mais il commença à se poser des questions. C'est pour cette raison qu'il lui demanda le plus gentiment possible son nom. Peut-être que s'il lui disait, il comprendrait enfin où il l'avait déjà vue. Léon... Se dit-il intérieurement. Cela ne lui revint pas. Tant pis, peut-être qu'un jour, la mémoire lui reviendra. Pour l'instant, il le regardait fuir son regard ce qui amusa grandement le blond. Léon lui fit part de son désir de partir, mais Tristan trop perdu dans ses pensées ne comprit aucun mot. Soudain, tout lui revint, une lueur joueuse se fit voir dans les yeux et son sourire moqueur reprit place. Léon-Angel ! C'était lui. Lui où ses parents l'avaient accueilli lors d'une compétition de BMX lors de son adolescence. " Mais attend une seconde, toi... Je te connais. Tu es mon petit mouton adoré. Mais comme on se retrouve chéri. Tu m'as trop manqué, tu sais ? " Son mouton adoré. Il s'amusait à ses dépens en l'appelant de la sorte la semaine où il avait logé chez lui. Maintenant qu'il l'avait retrouvé, il n'allait pas le laisser repartir de si tôt. Oh non ! Il avait bien décidé à s'amuser un peu avec lui. De plus, il venait de savoir qu'il s'intéressait à lui en quelque sort. Quoi de mieux pour embêter une personne avec ça ? Le blond prit Léon dans ses bras, faisait par exprès pour coller leurs tors ensembles. C'était un petit geste tout à fait innocent, mais pour Tristan tous les moyens étaient bon pour le mettre mal à l'aise. Il resta collé à lui quelque seconde avant de le faire asseoir dos contre le mur. " Tu ne partiras pas aussi rapidement, je t'ai retrouvé, tu restes avec moi. Tu m'appartiens donc aucune personne ne te touchera ici. " Il s'assit par la suite à ses côtés pensant à la prochaine attaque verbale qu'il allait lui dire.

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